« On apprend la cuisine avec celle des autres…
…À un moment donné, on fait la sienne. »
Jean-François Piège
Tirant ses inspirations d’un grand chef, de celui que l’on se plaisait à suivre aux fourneaux dès notre plus jeune âge ou encore d’un panel de passionnés ayant influencé notre vie, nombreux sont ceux qui ont fait leur premier pas en cuisine, guidés parfois par un certain mimétisme.
Cet amour du goût et du partage se forge et s’affirme à mesure que le temps passe en cuisine.
« Apprendre avec, apprendre à. »
Faite pour réunir autour de bons mets, la cuisine se veut délicieuse pour le plus grand plaisir des plus gourmands. Toutefois, déguster un plat est bien plus qu’un simple coup de fourchette, c’est toute une histoire, un véritable voyage des sens. Qui l’a cuisiné ? Quelle est son histoire ? Que veut-on nous transmettre à chaque bouchée ? …
Ne vous est-il jamais arrivé d’être transporté dès les premiers morceaux d’un plat ? Dès les premières saveurs en bouche ? Dès les premières effluves gourmandes qui viennent à vous titiller ?
Le meilleur cuisinier peut être comme ne pas être étoilé, suffit-il qu’il réussisse à partager cet art pour le plus grand plaisir de ceux qui se délecteront de ses mets. Et c’est justement aux côtés d’une de mes références que j’ai pris plaisir à cuisiner l’un de mes plats favoris : la paella.
Plat traditionnel de la cuisine espagnole, originaire de Valence, il tient son nom à la poêle dans laquelle il est cuisiné. Et comme bon nombre de recettes, il existe autant de variantes qu’il y a de familles en Espagne.
À propos de famille, c’est justement aux côtés de mon oncle Bacchus que j’ai pris plaisir à cuisiner ce plat afin de vous le partager. Et quel honneur d’être son commis lui qui, à mes yeux, est l’un des meilleurs cuisiniers que je connaisse.
Ingrédients (8 à 10 personnes) :
– 12 pilons ou de poulet,
– 1kg de coques,
– 1kg de moules,
– 500g de crevettes roses,– 300g de calamars,
– 1 cuillère-à-soupe d’ail en poudre ou 2 gousses d’ail,
– 300g de petits pois,
– 1 cuillère-à-thé de pistils de safran,
– 1 cuillère-à-soupe de paprika,
– 1 cuillère-à-café de curcuma (facultatif),
– 800g de riz,
– 1 poivron rouge,
– 1 poivron vert,
– 1 oignon rouge,
– 3 tomates,
– 2 litres à 2,5 litres de bouillon de volaille,
– Huile d’olive,
– Sel et Poivre.
Préparation :
1. Dans une marmite, à couvert, faites ouvrir les fruits à coque préalablement nettoyés. Réservez le jus de cuisson puis, décoquillez les moules et les coques en veillant à garder quelques pièces en coquilles pour la décoration finale de votre plat.
2. Pendant ce temps, faites dorer les crevettes dans une paellera bien chaude et généreusement huilée. Une fois dorées de chaque côté, réservez.
3. Faites dorer les pilons, dans un filet d’huile d’olive puis, réservez. Mouillez d’un peu de bouillon afin de décoller les sucs puis, ajoutez les poivrons, préalablement épépinés et détaillés en lamelles, ainsi que les oignons, préalablement épluchés et émincés. Faites-les revenir dans un filet d’huile d’olive puis, ajoutez les tomates pelées et concassées. Laissez compoter jusqu’à ce que ce soit fondant. Ajoutez les pilons, l’ail en poudre, le curcuma, le paprika, salez et poivrez à votre convenance puis, laissez mijoter quelques minutes.
Note : Il existe bon nombre de variantes pour la paëlla, la manière la plus simple est sans conteste celle de faire revenir chaque ingrédient puis, les réservez un à un comme pour la réalisation de la Pastilla marocaine. Ici, je vous livre la méthode de mon oncle qui en temps normal ne contient pas de pilons mais les gourmands ont tenu à en avoir ce soir.
Note : Si cela accroche, n’hésitez pas à mouiller d’un peu de bouillon.
4. Ajoutez le riz puis, mélangez le à tous les ingrédients afin qu’il s’imprègne de toutes les saveurs. Une fois translucide, mouillez de bouillon.
Note : C’est le moment parfait pour chasser les curieux. Oust dis donc, reviens quand ce sera cuit.
5. Ajoutez les pistils de safran et les petits pois, mélangez bien puis, mouillez du jus de cuisson des fruits à coque, préalablement filtré.
6. Poursuivez la cuisson, à feu vif, environ 20 minutes, en veillant à remuer de temps en temps.
Attention : Le temps de cuisson et le taux d’absorption du riz peuvent varier en fonction des marques (et de la qualité). Comptez 1 volume de riz pour 1,5 volume de bouillon et n’hésitez pas à garder toujours un peu plus de bouillon si necessaire. Et point important, je bannis le riz rond, n’en déplaise aux puritains, je préfère le riz Uncle Ben’s !
7. Une fois le riz cuit, décorez de crevettes et de fruits à coque, préalablement réservés.
8. Couvrez et laissez sur le réchaud éteint le temps de rassembler tous vos convives.
Avez-vous remarqué qui manquait à la fête ? Le calamar, évidemment. En bonne tête en l’air qui se respecte je l’ai complètement oublié au frais. Malin, n’est-ce pas ? |
Je dédie cette recette à Ma Gut dans
Salem, moi je m’amène , je ne peux résister à une aussi belle paella, une invitation aux vacances, bisou !
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و عليكم السلام و رحمة الله و بركاته
Mais avec le plus grand des plaisirs
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Oh là là ! Tu tapes dans le mile là ma Sofia ! J’adore la paëlla ! Malheureusement je n’ai plus le tonus pour la faire ! C’est trop de boulot de tout faire cuire à part comme et ça fait une vaisselle de dingue ! Je rêve d’une bonne paëlla maison car au resto elles ne sont pas toujours au top. Heureusement mon poissonnier la réalise pas trop mal et je l’améliore en y ajoutant des crevettes et du chorizo éventuellement un peu d’anneaux de calamars lorsque j’en ai.
Avec la tienne je n’aurais rien à ajouter elle est parfaite !! Je t’assure que là; quitte à passer pour une malpolie, je m’invitais chez toi ! Bravo bravo !
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Ah mais ma Gut, ma porte t’est ouverte et ce ne sont pas des paroles en l’air. Si un jour tu passes dans le coin (ou sur Paris quand je suis chez mes parents) « Welcome »
Je suis tellement ravie que cette recette te plaise, tu vois, je m’attendais à un « pour moi sans le poulet » hihihi
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Tu es un amour So ! C’est adorable. Non le poulet tu peux le laisser c’est sûr que je n’en prendrais pas mais une paëlla sans poulet ne sera pas une vraie paëlla et il faut penser aux autres qui eux aiment !!!
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Ah ma Gut, comme c’est plaisant de te lire.
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Oh la la, c’est certainement l’un de mas plats préféré, je serai prête à tout pour pouvoir déguster une bonne paëlla !! La tienne me fait rêver, bravo Sofia elle est superbe !! Bonne soirée
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Mais alors mille merci cela me va droit au coeur sincèrement.
Moi qui me disais qu’elle n’était pas très très jaju (jolie)
Il faut dire que j’ai été tellement déçue d’avoir oublié le calamar au frigo lolllll
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Sofia, je me régale avec ta paëlla, elle est parfaite
J’en ai déjà faite une fois, mais je n’ai pas eu l’occasion de la prendre en photo
Comme mon mari et moi sommes un peu difficile, on ne met pas toutes les choses qu’il faudrait mettre dans une paëlla 😉
bonne nuit bises
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Merci mille fois Élodie.
Tout à fait entre nous, les recettes ont mille et une variante, je suis sûre que la version que ton mari et toi affectionnez est tout aussi délicieuse. Le but étant de se régaler. Hâte de voir, peut-être, ta paëlla sur gourmandisesdelo.wordpress.com
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Ta paëlla donne envie, je n’en fais pas souvent car c’est du boulot; et surtout je n’en fais plus l’été car la dernière fois j’ai bataillé contre les mouches qui s’étaient invitées à table.
Je te souhaite une bonne fin de semaine. Bisous
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Oh la la en été oui la galère avec toutes ces mouches attirées par les fruits de mer au secours lolll
Ceci dit, si tu passes par là, je t’ajoute un couvert.
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je craque devant une si jolie paella !!!! vraiment très envie de m’inviter à ta table !!!
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Mais alors ce serait avec le plus grand des plaisirs.
Nous aimons mettre une assiette de côté en cas d’invité de dernière minute, ce sera la tienne.
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Elle est parfaite cette paëlla juste comme je l’aime certains y ajoutent du chorizo alors qu’en Espagne je n’ai jamais vu une paëlla en contenant bonne fin de semaine
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Merci Béa à toi aussi
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Une belle paëlla maintenant j’ai horriblement faim rien que de l’avoir regardée
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Les paëlla font toujours cet effet là lol
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Il t’en reste? lol j’adore çà!!
bonne journée
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Alors je retourne en cuisine hihi
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Alors moi je te biche pour avoir oublié le calamar que je n’aime pas parce ce, comme ça, je pourrais me régaler de ta délicieuse paella si alléchante dont on comprend que le fumet ait pu attirer un curieux gourmand 😉
Bonne journée Sofia. Bizh. Viviane
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Oh vous dites « biche » c’est marrant, du côté de chez mon père ils disent « bige » hihi.
Bon, après je ne sais pas si cela veut dire la même chose hein.
Ah la la ce curieux comme tu dis, là en ce moment il demande un autre plat mais pas la paëlla, le couscous, par ce temps le fou.
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Bicher = faire un bon gros bisou 😉
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Mdr tu sais ce que j’ai fais après avoir lu ton commentaire l’autre jour ?
J’ai appelé ma grand-mère : « dis donc, bicher c’est comme biger ? » mdrrrrr
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Ouiiiiiiiiiiiiiiii et alors !?!?!?!? Elle a dit quoi ta grand-mère ????
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Bah comme toi lolll et après elle a rigolé parce qu’on aurait dit une gamine « hey mamy, ça veut dire quoi ça » lollll
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Pour preuve que, quelque soit notre âge, on a encore besoin de nos papy/mamie 😉
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Absolument.
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Elle me fait saliver cette paella 😋
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Mille merci
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